Et là, ça me revient d'un seul coup. Vers la fin de l'année 2012, j'ai commencer à enfourcher ce cheval de bataille du type SEO-apocalyptique : "Le SEO est MORT ! viva El SEO !". Je suis ensuite revenu plusieurs fois à la charge et me voici à brûle pour point, relancé. Mais rassurez-vous, la mise à mort définitive du vrai SEO n'est pas programmée
Quelques précisions...
On peut accorder trois grands sous ensembles en Search Engines Optimisation (SEO) : Le On-Page, le On-Site et le Off-site. Le premier concerne les critères spécifiques au référencement pouvant être représentés sur une seule page (un document html ou php et pas ailleurs). Le On-Site reprend les critères spécifiques à la totalité du site (ancienneté du nom de domaine, maillage interne, etc...). Quant au dernier, il s'agit de l'ensemble des critères qui se retrouvent en dehors du site, c'est-à-dire sur d'autres sites, en général on parle ici plutôt de liens entrants ou "backlinks".
Des précisions précisément plus précises...
Une chose est sûre, c'est bien entendu le fait que Google brouille constamment les pistes. Avec 200 critères passés, il nous éloigne sans cesse du sujet, quand il s'agit de mettre à jour son calculateur, soit environ une centaine de fois par an. Rien que ça. Mais aujourd'hui, le moteur s'affine et comprend de mieux en mieux le langage et les idées qu'il analyse. Autrefois, le point de vue était d'ordre thématique, rangé par catégories avec des mots clés dans des annuaires. Aujourd'hui, le contenu est analysé de manière sémantique, afin que Google offre une réponse aussi pertinente que possible à notre cher ami internaute. Le nerf de la guerre en somme. Rien ne changera véritablement au fond.
Mais alors ? Il est mort ou il n'est pas mort le SEO ?
La période charnière fût vraiment 2010, voire un peu avant. Google investissait en masse en hardware et infrastructure et l'équipe anti-spam commençait à mettre au point des nouveaux filtres toujours un peu plus fins et subtiles pour faire un peu de ménage dans l'index, face au spam grandissant et gênant. Avec l'explosion des blogs et des réseaux sociaux, les anciens critères SEO font désormais place à des critères plus subjectifs, directement en rapport avec les interactions, les intérêts, les besoins et les attentes de l'internaute. C'est ce qui fait que l'ancien SEO se meurt pour laisser place à un nouveau genre de SEO. Une petite mise au point post 2010 s'impose pour savoir où on peut en être aujourd'hui en référencement naturel :
LE ON-PAGE :
Avant 2010, les critères tels que les balises Hn, les alt sur img, la densité des mots, etc...pouvaient bien peser dans la balance, à condition d'être mis bout à bout les uns après les autres sans trop en oublier. C'était un véritable travail de fourmi. On avait facilement tendance à répéter la même chaîne de caractères pour insister sur un mot clé dans les zones chaudes SEO, mais aujourd'hui, c'est classé sur-optimisé. Donc forcément, pour bien faire, vous devez varier vos chaînes de caractères autour des mêmes mots et synonymes. Mais là, on rentre vraiment dans quelque chose de chirurgical, cela devient même limite mal sain. Voilà pourquoi on arrive sur d'autres critères après 2010.
Après 2010, on privilégie pour le On-Page des critères comme la longueur et l'originalité du contenu, sans duplication nulle part, sa fraîcheur et son ancienneté sont également scrutées. Le temps de chargement est pris en compte. L'analyse sur l'intérêt et la nature du contenu s'est améliorée, c'est plutôt prometteur pour la suite. L'essentiel devient alors le contenu et aujourd'hui, chacun le sait : Content is King !
Les valeurs sûres du On-Page sont, bien entendu, les métas Title et description (c'est évident, puisque ce sont les textes qui apparaissent prioritairement dans les résultats des moteurs). Une URL et un titre H1 propres sont également des valeurs sûres SEO-friendly à soigner. C'est toujours un plus, mais pas avant tout nécessaire pour peser le plus.
LE ON-SITE :
Avant 2010, on pouvait très souvent voir des navigations très fournies, reprenant les catégories et les sous catégories du site. C'était d'une part optimisant et d'autre part enrichissant pour l'expérience utilisateur selon les tendances de l'époque. La répétition systématique du même mot clé sur l'ensemble des pages pouvait faire la différence, d'autant plus si le nom de domaine était optimisé dans ce sens. Cela avait l'avantage d'augmenter la densité sur ce mot clé d'une manière globale sur le site.
Après 2010, on consacre l'essentiel de la navigation à quelques catégories principales, selon une approche plutôt axée sur le visuel et l'esprit de synthèse. L'expérience utilisateur prime sur l'approche purement technique du SEO (le lien) pour mettre en avant une architecture ludique et attractive avant tout. Nous sommes totalement en terrain vierge ici, chacun y va de sa propre expérience et certains résultats semblent très prometteurs. Le problème réside dans le fait d'éventuellement trop s'éloigner du SEO, avec les facteurs bloquants qu'on retrouve avec les sites en parallaxe, sur une seule page, par exemple.
Les valeurs sûres ici sont l'ancienneté du nom de domaine (un site, c'est comme un bon vin, il se bonifie en principe avec le temps) et tout ce qui concerne l'identité récurrente (mais non invasive ou intrusive) sur toutes les pages. La nature optimisée des liens internes joue encore son rôle, elle justifie la compréhension de la sémantique des idées mises en avant sur le site.
LE OFF-SITE :
Avant 2010, c'était la course aux annuaires web en tous genres, des plus spécialisés aux moins spécialisés. Inscription en masse avec ou sans soft, achat de packs de liens pour booster facilement le référencement (qui se souvient du réseau d'annuaires web Mylinea ? Il avaient tout compris avant tout le monde eux :)). Bref, il existait une pléthore de moyens possibles et imaginables pour gagner du lien artificiel super facilement, jusqu'au jour où...Un filtre nommé Pingouin vienne mettre son nez dans cette histoire et faire ici aussi, un peu de ménage.
Après 2010, les réseaux sociaux et le blogging "in house" permettent aux référenceurs de mieux contrôler leur propre netlinking tout en bénéficiant d'une méthode puissante pour le référencement naturel. De plus, diffuser des liens sur un blog ou en social média permet d'obtenir beaucoup plus facilement en retour des liens de manière naturelle (linkbailting), via les agrégateur de contenu par exemple.
Les valeurs sûres sont entre autres les commentaires sur les blogs. Quand c'est bien fait et que votre thématique colle parfaitement, sans tentative de spam, le lien sur commentaire peut peser dans la balance. D'ailleurs, de nombreux spots de références existent sur de nombreux secteurs d'activités, alors pourquoi s'en priver ? Le tout étant d'être raisonnable, en oubliant l'automate et en faisant ça à la main, de manière naturelle et pertinente. Ensuite Le CP étant un produit purement SEO (du moins pour Google) il n'est en AUCUN CAS une valeur sûre. Par contre, j'en parle ici pour dire que l'annuaire web (le CP exprimé à un degré moins élevé) reste une valeur sûre, si bien entendu celui-ci est gratuit, sans lien de retour obligatoire, avec inscription et description unique soumise à modérateur pour vérifier la duplicité. La qualité des sites qu'il référence est aussi gage d'authenticité.
Pour Conclure...
Voilà d'après moi, une petite mise au point sympa en ce qui concerne ce métier fantastique : Le SEO. En tant que passionnés du genre, nous devons être attentifs à ce que nous propose comme expérience un moteur comme Google pour adapter notre réponse. Google est un vaste terrain à bâtir. Nous autres, les constructeurs, nous analysons le terrain, selon des données géographiques ou démographiques pour concevoir les habitats (ou les sites) de demain. Ce que nous constatons dans la vie peut très bien se démontrer comme étant tout aussi vrai sur le web, la preuve en est.
Merci pour vos marquages et vos partages,
Si vous avez besoin d'un accompagnement sur un projet,
> contactez-moi ici <
Je vous souhaite une bonne fin de journée,
à bientôt ;)
Thomas.D
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