Pourquoi le référencement d'hier est mort de chez mort ? Réponse en 3 points...

Quand les premiers moteurs de recherche ont vu le jour, le métier en vogue était alors référenceur de site internet. Nombreux sont ceux qui se sont engouffrés dans la brèche.

Pour ma part, je suis devenu référenceur de site un peu par la force des choses...

"C'était en 2002. Je faisais une formation en création de site internet et j'avais un stage en entreprise à faire pour valider la formation. À la suite de ce stage, on m'a embauché en tant que référenceur car pendant le stage, entre deux créations de site, je faisais un peu de référencement..."

Le métier était en plein boom et le besoin de l'entreprise en matière de référenceur se faisait ressentir, c'est pourquoi, j'ai été embauché facilement en CDI.

Mais pourquoi ce métier tel qu'il était pratiqué à l'époque, est devenu avec le temps, mort de chez mort ? l'ensemble de la profession le sait, il y a eu tellement d'abus que le grand Google a voulu, petit à petit, tuer la profession telle qu'elle était pratiquée à ce moment là.

Je vous le dit bien haut et fort : le métier de référenceur du début des années 2000 est mort de chez mort. Voici quelques raisons pour lesquelles j'en suis persuadé.

1) La concurrence

Aujourd'hui, dans la profession, il y a de très bon référenceurs de site. La preuve, c'est qu'ils squattent la première page sur les mots clés les plus intéressants.

Mais il y a aussi une myriade de petit référenceur qui se disent spécialistes parce qu'ils ont appris des trucs qui semblent tenir la route par l'intermédiaire de E-books trouvés sur le web. Mais ce n'est pas pour autant qu'ils maîtrisent leur sujet.

Bref, en terme de référenceurs, on trouve de nombreux prestataires qui pullulent sur la toile. Mais gardons bien cette phrase en tête :"Multi Sunt Vocati, Pauci Vero Electi". Cela signifie littéralement que beaucoup sont appelés, mais peu sont élus.

La concurrence est telle que ça en devient écœurant de pratiquer ce métier, sachant que tout le monde fait pratiquement la même chose.

2) Le référencement d'hier est blasant

Nous serons d'accord pour dire que le référencement n'est pas une science exacte. On peut même dire qu'il existe autant de méthode qu'il n'y a de référenceur, à peu de chose près. Chacun y va donc de sa propre interprétation.

Il existe donc des influenceurs qui dictent les grandes lignes, mais certains, malgré leur popularité, sont très en retard par rapport aux tendances.

Ce qui tue petit à petit la profession, ce sont les personnes qui font l'éloge des anciennes techniques, en affirmant que cela fonctionne encore, ce qui est fort blasant pour les personnes qui suivent les nouvelles tendances.

3) Le référencement d'hier n'est plus reconnaissable aujourd'hui

Effectivement, référencer un site aujourd'hui n'a plus rien à voir avec la manière d'en référencer un en 2001 par exemple. Les techniques de l'époque sont devenus obsolètes et font que la profession évolue et qu'il est nécessaire de suivre les tendances.

Aujourd'hui, on table beaucoup plus sur le contenu, optimisé certes, mais les techniques de répétitions de mots ne sont plus d'actualité et les liens entrants prennent de plus en plus d'importance. De plus, avec l'apparition du social média, de nouveaux critères entre en jeu et il devient crucial d'y avoir recourt pour réussir en référencement.

Le référencement sur page devient de moins en moins pris en compte, mis à part des questions de contenu original mêlé avec une expérience utilisateur au top. C'est là dessus que le référenceur d'hier doit se concentrer aujourd'hui.

Conclusion...

Quand on parle de référencement, les critères qui existaient il y a dix ans sont devenus obsolètes pour être remplacés par une qualité de contenu ciblé et une expérience utilisateur originale. On parle aussi de vitesse de chargement et d'adaptabilité pour mobile.

L'ensemble de ces nouveaux critères rendent les anciens critères comme étant inutiles et il est important de comprendre que le référencement d'hier est bel et bien terminé et que le métier a évolué vers un nouveau métier qu'il est important de maîtriser pour réussir.